All-on-X : la solution fixe pour remplacer toutes les dents d’une mâchoire

llustration 3D d’un traitement All-on-X montrant des prothèses dentaires complètes fixées sur plusieurs implants dentaires au niveau de la mâchoire supérieure et inférieure.

5 min de lecture - Publié le 18 décembre 2025

All-on-X, c’est quoi exactement ?

L’All-on-X (souvent appelé réhabilitation “full arch”) est une technique qui permet de remplacer toutes les dents d’une mâchoire par une prothèse complète fixe, stabilisée grâce à plusieurs implants dentaires (“X” = le nombre d’implants, généralement 4 à 8 selon les cas).
L’objectif : retrouver une mastication efficace, une esthétique naturelle et un confort proche de dents fixes, avec une solution conçue pour durer… à condition d’un bon suivi et d’une hygiène rigoureuse.

Définition (full arch) : prothèse complète fixée sur implants

Concrètement, on pose plusieurs implants dans l’os de la mâchoire (maxillaire ou mandibule). Ces implants servent de piliers à une prothèse qui remplace l’ensemble des dents de l’arcade.

  • Implants : “racines” artificielles en titane ou zircone (selon indications) intégrées dans l’os.
  • Piliers / connexions : pièces intermédiaires qui relient implants et prothèse.
  • Prothèse full arch : une arcade complète (souvent 10 à 14 dents selon les designs) fixée par vis (fréquent) ou par système équivalent.

👉 Point clé : ce n’est pas “un implant par dent”. On optimise le nombre d’implants pour supporter une arcade entière.

Différence entre All-on-4 / All-on-6 / All-on-X

All-on-4 et All-on-6 sont des “formats” d’All-on-X.

  • All-on-4 : prothèse complète supportée par 4 implants. Souvent choisi quand on veut une solution efficace avec un nombre d’implants réduit, parfois avec des implants postérieurs inclinés pour éviter certaines zones anatomiques.
  • All-on-6 : même logique, mais avec 6 implants → souvent plus de répartition des forces, utile selon l’occlusion, les volumes osseux, les habitudes (bruxisme) et les contraintes mécaniques.
  • All-on-X : terme “parapluie” qui couvre 4, 5, 6, 8… implants selon le cas clinique.

All-on-X vs dentier / bridge traditionnel / implants unitaires

All-on-X vs dentier (prothèse amovible)

  • Dentier : se retire, peut bouger, appui sur la gencive → confort variable, parfois gêne à la mastication.
  • All-on-X : prothèse fixe (ou quasi fixe), stabilisée par implants → sensation plus proche de dents fixes, mastication plus confortable.

All-on-X vs bridge traditionnel sur dents naturelles

  • Bridge traditionnel : nécessite des dents piliers (souvent taillées) → dépend de leur état.
  • All-on-X : ne dépend pas de dents restantes ; utile quand la dentition est trop délabrée ou absente.

All-on-X vs implants unitaires (un implant par dent)

  • Implants unitaires : excellent dans beaucoup de cas, mais refaire une arcade complète “dent par dent” peut être long, complexe et coûteux.
  • All-on-X : approche “full arch” pensée pour remplacer toute l’arcade avec un nombre d’implants optimisé.

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Accès praticien

Pour quels patients ? (indications & contre-indications)

L’All-on-X s’adresse surtout aux patients qui veulent une solution fixe pour une arcade très abîmée ou absente, et qui recherchent un gain fonctionnel (manger, parler, sourire) tout en maîtrisant le plan de traitement.

Candidats typiques (édentement, dents très abîmées, parodontite stabilisée…)

Profils fréquents :

  • Édentement total (plus de dents sur une mâchoire) avec difficulté à porter un dentier.
  • Dents très délabrées (caries multiples, fractures, déchaussements) où “réparer dent par dent” n’est plus cohérent.
  • Parodontite : possible si la maladie est stabilisée et si l’hygiène + suivi sont au rendez-vous (sinon risque autour des implants).
  • Échec de prothèses existantes (bridges multiples, dents mobiles, douleurs à la mastication).
  • Objectif de dents fixes + amélioration esthétique (ligne du sourire, soutien des lèvres, etc.).

Conditions osseuses : quand une greffe/sinus lift est nécessaire

La faisabilité dépend de l’os disponible (hauteur, épaisseur, densité) et des zones anatomiques (sinus au maxillaire, nerf à la mandibule).

Tu peux expliquer simplement :

  • Si l’os est suffisant, on peut souvent poser les implants dans de bonnes conditions.
  • Si l’os est insuffisant, plusieurs options existent selon la situation :
    • Greffe osseuse (ajout d’os pour épaissir/hausser la zone).
    • Sinus lift (au maxillaire supérieur, quand les sinus limitent la hauteur d’os).
    • Stratégies d’implantation (positionnement adapté, parfois implants inclinés, etc.) pour éviter certaines zones.

Contre-indications / précautions (tabac, diabète, bruxisme, médicaments…)

Sans faire peur, liste les facteurs qui demandent une vigilance (et un plan sur-mesure) :

  • Tabac : augmente le risque de complications (cicatrisation, inflammation autour des implants).
  • Diabète non équilibré : cicatrisation moins favorable ; possible si bien contrôlé et suivi médical.
  • Bruxisme (grincement) : forces très élevées → nécessite une conception prothétique adaptée + parfois gouttière.
  • Médicaments/antécédents : certains traitements (ex. liés à l’os) ou pathologies peuvent demander un avis médical et un protocole spécifique.
  • Hygiène insuffisante / suivi irrégulier : gros facteur de risque pour l’inflammation autour des implants.

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Comment se déroule un traitement All-on-X ?

Même si chaque cabinet a son protocole, le parcours suit généralement 4 étapes : bilan → chirurgie → cicatrisation → prothèse définitive.

Bilan : scanner/CBCT, empreintes/scan, planification

Le bilan sert à sécuriser le plan.

  • Consultation + examen clinique (gencives, occlusion, esthétique).
  • Imagerie 3D (CBCT/scanner) : volume osseux, sinus/nerf, repérages.
  • Empreintes ou scan intra-oral : préparation du projet prothétique.
  • Planification : nombre d’implants (le “X”), positions, stratégie provisoire, et devis détaillé.
  • Parfois : assainissement préalable (détartrage, traitement parodontal, extractions planifiées).

Jour J : extractions (si besoin) + pose implants + prothèse provisoire

Le jour de l’intervention peut inclure :

  • Extractions des dents restantes (si elles ne sont plus conservables).
  • Pose des implants selon le plan (4/6/X).
  • Mise en place d’une prothèse provisoire dans de nombreux protocoles (quand la stabilité primaire des implants le permet), pour éviter de rester sans dents.

À préciser dans ton contenu (important pour l’intention) :

  • Le provisoire est pensé pour être esthétique et fonctionnel, mais on demande souvent une alimentation adaptée au début.

Cicatrisation & contrôles

Après la chirurgie :

  • Phase de cicatrisation et d’ostéointégration (l’os se fixe autour des implants).
  • Contrôles réguliers : cicatrisation, hygiène, réglages si frottements.
  • Ajustements du provisoire si nécessaire (confort, phonétique, occlusion).
  • Consignes : hygiène spécifique, alimentation plus douce au début, arrêt du tabac idéalement.

Prothèse définitive : matériaux, ajustements, occlusion

Une fois la cicatrisation jugée OK :

  • Nouveaux scans/empreintes pour fabriquer la prothèse définitive.
  • Choix des matériaux (selon budget, esthétique, contraintes) : options de type résine renforcée, céramique, zircone, etc.
  • Essayages + ajustements : esthétique (teinte, forme), phonétique (prononciation), confort.
  • Réglage de l’occlusion (capital pour la longévité) + plan de maintenance (détartrage, contrôles, éventuellement gouttière si bruxisme).

Est-ce que la pose d’un All-on-X fait mal ?

La majorité des patients décrivent surtout une gêne et une sensation de pression après l’intervention, plus qu’une “douleur insupportable”. Comme pour toute chirurgie implantaire, l’intensité dépend de ton cas (extractions, volume d’os, durée opératoire, etc.) et du protocole de prise en charge.

Pendant l’intervention (anesthésie / sédation)

Pendant la pose, tu ne “sens” normalement pas de douleur, car l’acte se fait :

  • sous anesthésie locale (comme pour des soins dentaires classiques),
  • parfois avec sédation consciente (selon les cabinets / ton niveau d’anxiété / la complexité),
  • plus rarement sous anesthésie générale dans des contextes spécifiques.

Le ressenti le plus fréquent pendant l’intervention est plutôt : vibrations, pressions, manipulation… mais pas de douleur vive.

Douleur post-op : à quoi s’attendre (gonflement, ecchymoses, 3–7 jours, etc.)

Après l’intervention, les effets les plus courants sont :

  • Gonflement (souvent maximal entre 48 h et 72 h),
  • Ecchymoses (bleus) possibles,
  • Sensibilité des gencives et des zones opérées,
  • Fatigue 24–72 h,
  • Une gêne à la mastication → alimentation adaptée quelques jours.

En pratique, beaucoup de patients reviennent à une vie “quasi normale” en quelques jours, mais il peut y avoir une phase plus inconfortable sur 3 à 7 jours (parfois plus si chirurgie plus lourde).

⚠️ Urgence / appel au cabinet si : douleur qui augmente fortement au lieu de diminuer, fièvre, saignement important, mauvaise odeur persistante, gonflement asymétrique très marqué.

Conseils pour limiter la douleur (glace, alimentation, hygiène, suivi)

Les basiques qui font souvent la différence (à adapter selon les consignes du praticien) :

  • Glace (poche froide) les 24–48 premières heures : sessions courtes, répétées.
  • Médicaments : respecter exactement l’ordonnance (antalgique/anti-inflammatoire/antibiotique si prescrit).
  • Alimentation : mou/tiède, éviter le très chaud, le croquant, l’alcool au début.
  • Hygiène : nettoyage doux mais rigoureux (bain de bouche/technique donnée par le cabinet).
  • Tabac : idéalement arrêt (ou au minimum forte réduction) car il pénalise la cicatrisation.
  • Suivi : ne pas zapper les contrôles (les micro-ajustements du provisoire évitent douleurs et plaies).

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Solutions All-on-X pour praticiens

Prix : combien coûte un All-on-X ? (et pourquoi)

Un All-on-X est un projet “full arch” : tu ne payes pas seulement des implants, mais un plan complet (chirurgie + prothèse provisoire + prothèse définitive + laboratoire + contrôles). C’est pour ça que les écarts de prix sont importants.

Ce qui fait varier le prix (nb implants, extractions, matériaux, greffes, provisoire…)

Les principaux facteurs qui font bouger le devis :

  • Nombre d’implants (X) : 4, 6, 8… selon ton os et ton occlusion.
  • Extractions (si dents restantes) et gestion des infections.
  • Greffe osseuse / sinus lift si manque d’os.
  • Type de prothèse (transvissée, design, renforts) et matériaux (résine renforcée vs céramique/zircone).
  • Prothèse provisoire immédiate (si faisable) + nombre d’ajustements.
  • Planification numérique (guide chirurgical), complexité, réputation/experience, coûts de labo (souvent très déterminants).

Fourchettes de prix (France) + repères “à Paris”

Repères réalistes vus en France (par arcade, donc une mâchoire) :

  • All-on-4 : souvent 15 000 à 20 000 € par arcade selon les cas.
  • Pour une réhabilitation complète type 6–8 implants + bridge, on retrouve des repères autour de 16 000 € (variable selon options).
  • Et selon les matériaux / le niveau “haut de gamme”, des fourchettes peuvent monter plus haut (ex. céramique/zircone, complexité).

À Paris : on est souvent dans le haut des fourchettes nationales (coûts de structure, labos, honoraires). Un cabinet parisien cite par exemple une variation nationale 15 000–20 000 € pour All-on-4 par arcade.

Astuce SEO/conversion : indique toujours “par arcade” vs “bouche complète” (deux arcades), sinon le lecteur se perd.

Remboursement / mutuelle / devis : comment comparer correctement

En France, point important :

  • L’implant (et souvent le pilier) n’est généralement pas remboursé par la Sécurité sociale (hors cas très spécifiques).
  • La Sécurité sociale peut rembourser une partie de la prothèse (selon actes codés), mais le reste à charge dépend surtout de la mutuelle et du type d’actes facturés.

Pour comparer 2 devis All-on-X correctement, exige :

  • le nombre exact d’implants et leur marque/gamme,
  • ce qui est inclus (scanner/CBCT, guides, extractions, greffes, provisoire, définitif),
  • le matériau du définitif,
  • le nombre de visites de contrôle incluses,
  • les conditions de maintenance (dévissage/contrôles, réparations).

Coût d’entretien sur 10 ans (visites, détartrage, réparations)

À intégrer dans l’article (ça te différencie) : le coût ne s’arrête pas au jour de pose.
Sur 10 ans, prévoir :

  • Contrôles réguliers (souvent 1–2/an),
  • Détartrages/maintenance adaptés aux implants,
  • Éventuelles petites réparations (résine, dent “cosmétique”, vis, usure),
  • Parfois une réfection de la prothèse au long cours (selon matériau, bruxisme, hygiène).

Avantages et limites (en toute transparence)

L’All-on-X peut être une solution “game changer”, mais il faut être clair sur les bénéfices et les contraintes pour inspirer confiance (et répondre à l’intention SERP).

Avantages (fixe, mastication, esthétique, confort, confiance)

Les bénéfices les plus cités :

  • Dents fixes (ou quasi fixes) : confort psychologique et social.
  • Mastication améliorée par rapport à un dentier instable.
  • Esthétique : sourire, soutien des lèvres, harmonie du visage.
  • Phonation souvent améliorée vs prothèses mobiles mal adaptées.
  • Moins de “galères” quotidiennes qu’un appareil amovible (colle, mouvements, irritations).

Limites/risques (péri-implantite, casse, dévissage, échec implant…)

À mentionner clairement (sans dramatiser) :

  • Inflammation autour des implants (type péri-implantite) si hygiène/suivi insuffisants.
  • Dévissage / casse : mécanique (occlusion, bruxisme, matériau, design).
  • Échec d’un implant (rare mais possible) → peut nécessiter reprise/ajustement.
  • Contraintes alimentaires au début (surtout avec provisoire).
  • La réussite dépend fortement de : tabac, diabète non équilibré, bruxisme, et assiduité au suivi.

Durée de vie : implants vs prothèse (maintenance)

À expliquer simplement :

  • Les implants peuvent durer très longtemps si l’os et les tissus restent sains (hygiène + contrôles).
  • La prothèse (la partie “dents”) a une durée de vie souvent plus courte : elle s’use, peut se fissurer, demander des retouches ou une réfection avec le temps.
  • La longévité est maximisée par : occlusion bien réglée, hygiène, maintenance, et parfois gouttière si bruxisme.

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Comment “refaire toutes ses dents en une seule fois” ?

Dans le langage courant, “refaire toutes ses dents d’un coup” veut souvent dire : ne pas rester sans dents et repartir avec un sourire esthétique rapidement. Avec l’All-on-X, c’est parfois possible grâce au protocole “dents provisoires le jour même” (si les critères médicaux et mécaniques sont réunis), puis une prothèse définitive après cicatrisation.

Une mâchoire vs deux mâchoires : scénario de traitement

  • Une mâchoire (1 arcade) : on traite soit le haut, soit le bas. C’est le scénario le plus fréquent pour maîtriser l’occlusion, la cicatrisation et le confort.
  • Deux mâchoires (bouche complète) : parfois faisable, mais souvent plus lourd (durée opératoire, fatigue, gestion du provisoire). Beaucoup d’équipes préfèrent séquencer (haut puis bas, ou inversement) selon le dossier.

Délais réalistes (provisoire immédiat vs définitif)

  • Provisoire immédiat : selon les cas, une prothèse provisoire fixe peut être posée le jour même ou très rapidement, à condition que les implants soient suffisamment stables pour un chargement immédiat.
  • Définitif : la prothèse finale se fait après l’ostéointégration, classiquement 3 à 6 mois (souvent plus rapide au bas qu’au haut).

Alternatives si ce n’est pas possible d’un coup

Si les conditions ne permettent pas un provisoire fixe immédiat (os, stabilité, infection, facteurs de risque), on peut prévoir :

  • une prothèse provisoire amovible (transitoire) le temps de cicatriser,
  • une solution amovible stabilisée sur implants (type “overdenture”) si le fixe n’est pas indiqué,
  • un plan en 2 temps (assainissement + implants, puis prothèse) pour sécuriser le résultat.

FAQ All-on-X

Quel est le prix d’un All-on-X à Paris ?

En pratique, on parle presque toujours d’un prix par arcade (haut ou bas). Pour un All-on-4, des repères fréquemment cités en France se situent autour de 15 000 à 30 000 € par arcade, selon les actes inclus et les matériaux. À Paris, on se situe souvent dans le haut de ces fourchettes.

Est-ce que la pose d’un All-on-X fait mal ?

Pendant l’intervention, l’anesthésie (et parfois une sédation) évite normalement la douleur. Après, il est courant d’avoir gonflement, sensibilité et parfois des bleus, surtout les 2–3 premiers jours. La gêne diminue souvent sur 3 à 7 jours, avec des variations selon extractions/greffes et ton terrain.

Combien d’implants pour un All-on-X (4, 6 ou plus) ?

Le “X” correspond au nombre d’implants utilisés pour porter l’arcade complète. Le format le plus connu est l’All-on-4 (4 implants), mais certains cas nécessitent 6 (voire plus) pour mieux répartir les forces ou s’adapter à l’os disponible et à l’occlusion.

Peut-on avoir des dents fixes le jour même ?

Oui, c’est l’idée du “teeth in a day” : une prothèse provisoire fixe peut être posée rapidement (parfois le jour même) si les critères de chargement immédiat sont remplis (stabilité des implants, occlusion, absence de facteurs défavorables). Sinon, on passe par un provisoire amovible transitoire.

Quelle est la durée de vie d’un All-on-X ?

On distingue les implants et la prothèse. Les implants peuvent durer très longtemps si l’hygiène et le suivi sont rigoureux. La prothèse (la partie “dents”) s’use davantage : elle peut nécessiter retouches, réparations ou remplacement à long terme selon matériau, occlusion, bruxisme et entretien. La “durée de vie” dépend surtout de la maintenance.

Quels sont les risques et complications possibles ?

Comme tout acte implantaire : infection, douleur persistante, dévissage, fracture d’une dent prothétique, inflammation autour des implants (péri-implantite), ou échec d’un implant (rare mais possible). Les facteurs qui augmentent les risques : tabac, diabète mal équilibré, bruxisme, hygiène insuffisante et suivi irrégulier. Un bon protocole + maintenance réduisent fortement ces risques.

All-on-X : comment nettoyer et entretenir ?

Objectif : éviter l’inflammation autour des implants. Au quotidien : brosse souple (ou électrique), nettoyage sous la prothèse avec brossettes/fil adapté (selon design), hydropulseur si recommandé, et bains de bouche uniquement si prescrits. Indispensable : contrôles réguliers + détartrages/maintenance. Si bruxisme : gouttière la nuit peut protéger la prothèse.

Peut-on faire un All-on-X si on a peu d’os ?

Souvent oui, mais le plan change. Selon l’imagerie 3D (CBCT), on peut proposer : greffe osseuse, sinus lift (au maxillaire), choix de positions d’implants différentes, ou un protocole en plusieurs étapes. Quand l’os est vraiment trop limité, une solution amovible stabilisée sur implants peut être une alternative plus sûre.

Quelle différence avec un onlay (et pourquoi ce n’est pas comparable) ?

Un onlay est une “restauration” d’une dent encore présente : il recouvre une partie de la dent (parfois une ou plusieurs cuspides) quand un simple composite ne suffit pas. L’All-on-X, lui, remplace toute une arcade sur implants. Donc onlay = réparation d’une dent ; All-on-X = réhabilitation complète.

Quel est le coût moyen d’un implant dentaire (et ce que ça change au devis full arch) ?

En France, un “implant complet” (implant + pilier + couronne) est souvent présenté dans des fourchettes autour de 1 800 à 3 000 € par dent, selon zone et matériaux. Sur un full arch, on ne fait pas “1 implant = 1 dent” : le devis inclut chirurgie, prothèse provisoire, prothèse définitive et laboratoire.

Sammy Smith

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